A l’instar de tout risque professionnel, le froid doit faire l’objet de mesures d’évaluation et de prévention.

Un risque à évaluer dans le document unique

Comme le rappelle l’INRS, “l’article R. 4121-1 du Code du travail stipuler que tout employeur
doit prendre en considération les risques liés aux ambiances thermiques, dont participe nécessairement la situation de grand froid, dans le cadre de sa démarche d’évaluation des risques, de l’élaboration du document unique d’évaluation des risques (DUER) et de la mise en œuvre d’un plan d’action prévoyant des mesures correctives.” Pour réaliser cette évaluation, l’employeur ne doit pas prendre uniquement en considération les températures auxquelles peuvent être exposés ses salariés mais aussi d’autres facteurs tes que l’humidité, le vent, le type de travail effectué, ou encore les caractéristiques individuelles des personnes concernées comme l’âge, etc.

Les mesures de prévention à mettre en place

La première mesure à prendre consiste à éviter l’exposition au risque. Mais comme ce n’est pas toujours possible, l’INRS suggère les mesures de prévention suivante :

  • adapter le chauffage des locaux aux conditions climatiques ;
  • faciliter l’accès à des boissons chaudes, à des moyens de séchage des vêtements ou de stockage de vêtements secs ;
  • aménager l’organisation du travail, en limitant le temps d’exposition au froid et en mettant en place un régime de pauses adapté ;
  • mettre à disposition des salariés des vêtements et des équipements de protection contre le froid en veillant à ce qu’ils soient adaptés à la tâche à effectuer et compatibles avec les équipements de protection individuelle (EPI) également nécessaires.

Pour aller plus loin : Dossier “Quelles sont les mesures à mettre en œuvre au travail en cas de vagues de froid ?”, consultable sur www.inrs.fr