16 % des conducteurs reconnaissent utiliser leur téléphone au volant pour lire ou envoyer des SMS et des mails, voire consulter les réseaux sociaux…

Les comportements à risque au volant sont décidément loin d’être éradiqués. Questionnés à l’occasion d’un récent sondage OpinionWay pour Bip&Go Télépéage, les automobilistes français ont été plus de 65 % à admettre au moins une forme de conduite à risque.
Dans le détail, ils sont encore trop nombreux à “conduire plus de 2 heures d’affilée sans faire de pause” (43 % de l’échantillon), “dépasser la limitation de vitesse autorisée” (38 %), “s’emporter contre d’autres usagers de la route” (21 %), “conduire en état de fatigue ou de somnolence” (16 %). Certaines mauvaises habitudes sont en régression. Ainsi, seuls 6 % des Français admettent prendre parfois le volant en ayant consommé davantage d’alcool que la limite autorisée. Mais d’autres comportements à risque ont hélas pris de l’ampleur. 16 % des conducteurs reconnaissent utiliser leur téléphone au volant pour lire ou envoyer des SMS et des mails, voire consulter les réseaux sociaux…
Cette dernière pratique, concernant légèrement davantage les femmes (17 %) que les hommes (14 %), risque de croître encore car elle touche de façon prépondérante les nouvelles générations : plus de 30 % des 18 à 34 ans contre 10 % des 50 à 54 ans. Enfin, preuve que les entreprises ont un rôle à jouer dans la prévention de cette infraction, elle concerne bien davantage les actifs (plus de 20 %) que les inactifs (8 %). Preuve que les automobilistes ne sont pas réfractaires à des changements de comportements : 79 % déclarent vouloir adopter au moins une bonne pratique en 2025 ! Mais nul doute que, pour tenir ces bonnes résolutions, mieux vaut qu’ils soient accompagnés par des actions de sensibilisation et de prévention adaptées, notamment dans leur milieu professionnel.

Pour en savoir plus : “Les Français et la conduite à risque”, enquête OpinionWay pour Bip&Go Télépéage, décembre 2024, consultable sur http://www.opinion-way.fr