« Le mobilier actif – comme les bureaux assis-debout – réduirait davantage la sédentarité que les stratégies dites “motivationnelles” qui consistent en de l’information par affiches, flyers, etc. »
Rester trop longtemps assis à son bureau n’est pas bon pour la santé. Or, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), 95 % de la population est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique et un trop long temps passé assis. Les mutations du travail n’y sont pas pour rien : dans une économie très tertiarisée et recourant massivement aux technologies numériques, la sédentarité fait figure de nouveau mal du siècle.
Des risques importants
Le problème n’est pas anodin car la sédentarité augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de diabètes de type 2 et est associée à un risque accru de plusieurs cancers. Elle peut aussi augmenter la dépression ainsi que les troubles musculosquelettiques.
Plébiscite pour le mobilier actif
Afin d’évaluer l’efficacité des mesures prises pour prévenir ces risques, Santé publique France (SPF) a compilé 28 études scientifiques publiées entre 2012 et 2022. Le résultat est sans appel : « les interventions dites “environnementales” donnent les meilleurs résultats. En effet, le mobilier actif – comme les bureaux assis-debout – réduirait davantage la sédentarité que les stratégies dites “motivationnelles” qui consistent en de l’information par affiches, flyers, etc. » Autre information intéressante : « contrairement à une idée reçue, les postes de travail debout n’altèrent pas les performances cognitives ». Seul inconvénient : ce type de mobilier étant encore assez onéreux, il est probable qu’il n’investisse que progressivement les espaces de travail.