Comment mieux accompagner les salariés malades du cancer ?

Cancer et travailEn France, chaque jour, 1000 personnes ap­prennent qu’elles ont un cancer et parmi elles, 400 travaillent.

Une enquête réalisée par l’Institut OpinonWay pour les entreprises du réseau Cancer@Work permet de mieux cer­ner la façon dont la maladie est perçue dans l’entreprise.

Un fort impact sur la vie professionnelle

Premier constat : le cancer est une réalité à laquelle de nombreuses entreprises sont déjà confrontées. En effet, “41 % des actifs déclarent connaître au moins un salarié touché par le can­cer (58 % dans les grands groupes). Près du quart d’entre eux a connu un cas de cancer dans son équipe (23 %)”. Le baromètre souligne com­bien la maladie a un fort impact sur la vie pro­fessionnelle des personnes atteintes et sur le fonctionnement de l’entreprise. 28 % des actifs ayant eu un cancer “estiment ne pas avoir re­trouvé leur place à l’issue de sa maladie” tandis que, dans 53 % des cas, “la personne malade n’a pas été remplacée et la charge de travail a été répartie sur l’équipe”. Lire la suite

La modernisation des Services de Santé au Travail en 7 points

Services de Santé au Travail

Services de Santé au Travail

La loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels a modifié le cadre juridique des Services de Santé au Travail Interentreprises (SSTI) est entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Voici ce qu’elle implique pour les employeurs et les salariés.

  1. Le médecin du travail demeure au centre du dispositif avec un rôle renforcé

Il sera accessible à tout moment à la demande du salarié ou de l’employeur. Il disposera par ailleurs d’une liberté de décision accrue afin d’adapter le suivi individuel de l’état de santé des salariés à leurs besoins. Il peut lui-même organiser une visite médicale pour tout travailleur le nécessitant.

  1. Tous les salariés sont pris en charge dès l’embauche

La visite médicale d’embauche avec avis d’aptitude est destinée aux personnes dont la situation personnelle ou le poste présente des risques particuliers. Elle a lieu avant l’affectation au poste. Dans les autres cas une visite d’information et de prévention peut être réalisée par le médecin du travail, le collaborateur médecin, l’interne en médecine du travail ou l’infirmier. Ces différents professionnels de la santé, qui, à la fin de la visite, délivreront une attestation, interviendront sous l’autorité du médecin du travail. Cette visite devra être réalisée dans un délai qui n’excède pas trois mois à compter de la prise effective du poste de travail. Au moindre doute, le médecin du travail prendra la main. Lire la suite

La réforme de la médecine du travail est entrée en vigueur le 1er janvier 2017

Réforme de la médecine du travail / janvier 2017

La loi du 8 août 2016 et son décret d’application du 27 décembre 2016, modifient les modalités de suivi de l’état de santé des salariés.

A compter du 1er janvier 2017, tout travailleur bénéficie, dès l’embauche, d’un suivi individuel de son état de santé :

Lorsque le travailleur est affecté à un poste présentant des risques particuliers (liste définie par le décret du 27/12/2016), il bénéficie d’un suivi individuel renforcé. Ce suivi renforcé donne lieu à la délivrance d’un avis d’aptitude. Il comprend notamment un «examen médical d’aptitude à l’embauche ».

Dans les autres cas, il bénéficie dorénavant d’une visite d’information et de prévention réalisée par un « professionnel de santé ». La visite d’information et de prévention donne lieu à la délivrance d’une attestation de suivi.

Une « visite d’information et de prévention initiale » est prévue à l’embauche du travailleur, elle doit être organisée dans un délai qui n’excède pas trois mois à compter de la prise effective du poste de travail, elle aura notamment pour objet :

  • D’interroger le salarié sur son état de santé ;
  • De l’informer sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de travail ;
  • De le sensibiliser sur les moyens de prévention à mettre en œuvre ;
  • De s’assurer qu’il n’est pas atteint d’une affection dangereuse pour les autres travailleurs ;
  • D’identifier si son état de santé ou les risques auxquels il est exposé nécessitent une orientation vers le médecin du travail ;
  • De l’informer sur les modalités de suivi de son état de santé par le service et sur la possibilité dont il dispose, à tout moment, de bénéficier d’une visite à sa demande avec le médecin du travail.

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Les lombalgies représentent 20 % des accidents du travail

lombaire posEn 2015, les lombalgies ont représenté 167.000 accidents du travail, soit 19 % du nombre total d’accidents du travail. Les lom­balgies coûteraient ainsi à la branche AT/MP près d’un milliard d’euros par an. Un coût prohibitif qui s’explique notamment par le fait qu’une lombalgie sur cinq donne lieu à un arrêt de travail, et que ces pathologies représentent 30 % des arrêts de travail de plus de six mois.

La citation du mois

L’augmentation de la lombalgie semble liée principalement au développement des services à la personne. Ces structures d’aide à domicile emploient des salariés- souvent femmes – qui peuvent être amenés à réaliser de la manutention de personnes âgées ou de malades. Et donc à porter des niveaux de poids que l’on ne rencontre plus ou presque plus dans l’industrie.

Michel Niezborala, médecin inspecteur du travail, entretien accordé à La Dépêche, (www.ladepeche.fr), 21/11/16

Selon une enquête, les dirigeants de TPE et PME ne se préoccupent pas assez de leur santé !

Médecin du travailBeaucoup d’études se sont penchées sur la santé des salariés, bien peu sur celle des dirigeants de TPE et PME, peut-être parce qu’ils ne sont pas suivis par les services de médecine professionnelle. Pourtant la France compte plus de 3 millions de micro-entreprises, soit 95 % des entreprises implantées dans le pays. Le Baromètre de la santé des dirigeants, réalisés par OpinionWay pour Malakoff Médéric, assureur complémentaire santé, vise à pallier ce manque.

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