SÉCURITÉ ROUTIÈRE : une nuit écourtée multiplie par 6 le risque d’accident de la route
« Près d’un quart des sujets testés (24 %) ont eu un accident après une nuit écourtée et, avant leur accident simulé, 67 % avaient connu au préalable des pertes de vigilance ».
25 sujets volontaires, sains et bons dormeurs (7 à 8 heures de sommeil par nuit), ont participé à une étude scientifique avec mise en situation réelle de conduite. Leur sommeil a été analysé sur 14 nuits avec l’application iSommeil. L’analyse sur simulateur a révélé qu’une nuit écourtée entraîne une multiplication par 6 du risque d’accident. Près d’un quart des sujets testés (24 %) ont eu un accident après une nuit écourtée et, avant leur accident simulé, 67 % avaient connu au préalable des pertes de vigilance. Un des directeurs de l’étude, le Professeur Patrick Lévy, directeur médical de BioSerenity, pneumologue et professeur de physiologie à l’Université de Grenoble, explique au sujet de l’étude : « Elle prouve la réalité concrète et objective de l’impact de la dette de sommeil sur la conduite. Tous les facteurs étudiés, qu’il s’agisse des pertes de vigilance, des temps de réaction ou des accidents, augmentent très fortement après une privation de sommeil. Et nous constatons des accidents uniquement sur les sujets ayant écourté leur nuit. »
Retrouvez cet article et le dossier complet « Prévenir les risques du travail de nuit » dans le numéro 452 de la revue d’information et d’analyse PREVENSCOPE : «La Prévention des Risques en Entreprise »