Concernant la consommation d’alcool, les dépistages réalisés le matin révèlent un taux relativement faible (1 %). Mais il bondit à 2,7 % l’après-midi. Le déjeuner apparaît donc comme une source de sur-alcoolisation.
Startup créée en 2015, Ithylo propose des solutions de dépistage d’alcool et de stupéfiants en entreprise. Elle vient de publier les résultats d’une enquête réalisée sur la base de plus de 47000 dépistages anonymisés effectués sur quatre ans, entre janvier 2017 et décembre 2020.
Effectués de façon inopinée par des professionnels de la santé extérieurs aux entreprises au sein desquelles ils se sont déroulés, les dépistages révèlent d’abord que toutes les classes d’âge sont concernées par les dépistages positifs d’alcool ou de stupéfiants (cannabis, amphétamines, ecstasy, cocaïne et opiacés), mais les trois quarts des consommateurs de ces derniers ont moins de 46 ans.
Si le critère des classes d’âge est moins visible sur la consommation d’alcool, c’est également sur les plus jeunes que sont dépistées les plus fortes alcoolémies.
Par ailleurs, concernant la consommation d’alcool, les dépistages réalisés le matin révèlent un taux relativement faible (1 %). Mais il bondit à 2,7 % l’après-midi. Le déjeuner apparaît donc comme une source de suralcoolisation. Le taux de positivité est aussi fluctuant selon les jours de la semaine. Important le lundi (1,8 %), il s’estompe fortement jusqu’au mercredi (0,6 %), pour remonter dès le jeudi (1,6 %) mais également le vendredi (1,9 %).
À l’inverse, les taux de dépistages positifs aux stupéfiants sont plus nombreux le matin (3,5 %) que l’après-midi (2,4 %). Sachant que la durée de détection des stupéfiants peut atteindre une douzaine d’heures, le pic du matin semble surtout mettre en exergue les consommations de la veille au soir. Ces consommations mises en évidence par le dépistage sont, contrairement à l’alcool, régulières tout au long de la semaine (hors week-end). Lire la suite →