Le bruit n’est pas anodin pour la santé. Ses conséquences sont nombreuses : fatigue, stress, anxiété, bourdonnements et sifflements d’oreille, voire baisse de l’audition et, à terme, surdité irréversible. Mais, comme le rappelle une récente brochure de l’INRS, le bruit au travail n’est pas une fatalité. Il est possible – et bien sûr nécessaire – de s’en protéger !
Vous devez élever la voix pour parler à un collègue de travail situé à proximité de vous ? Vos oreilles bourdonnent à la fin de votre journée de travail ? De retour chez vous, vous devez augmenter le volume de votre radio ou de votre téléviseur pour bien entendre ? Si l’une de ces situations vous est familière, alors le bruit représente peut-être un risque pour votre santé. C’est par cette mise en situation que commence la brochure que l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) consacre au bruit en environnement de travail.
Deux paramètres à combiner : intensité et durée
Très pédagogique, la brochure fourmille d’information pratique visant à ne pas prendre à la légère les risques induits par un bruit trop élevé. Pour les mesurer deux paramètres entrent en compte : l’intensité du bruit et la durée d’exposition. Ainsi, “pour une journée de travail de 8 h, l’audition est en danger à partir de 80 décibels (db)”. En revanche, au-delà de 120 db, “toute exposition, même de quelques secondes, est dangereuse”. Afin de comprendre ces mesures, quelques exemples communs sont donnés : une conversation normale (40 db), une tondeuse à gazon (un peu plus de 80 dB), une perceuse (un peu moins de 100 db), un brise-béton (environ 110 db), le décollage d’un avion (autour de 130 db). Lire la suite →