Les télétravailleurs davantage exposés aux nuisances sonores

Une récente enquête de l’Ifop pour l’association Journée national de l’audition (JNA) révèle une surexposition des télétravailleurs aux nuisances sonores.
Les entreprises qui souhaitent pérenniser le recours au télétravail devront donc trouver des solutions pour prévenir ce risque pesant sur la santé et la performance de leurs salariés.

La quatrième vague de l’enquête sur “l’impact des nuisances sonores sur le lieu de travail” s’est particulièrement penchée sur la situation des actifs en télétravail. Or le verdict est sans appel : “pour plus de 80 % des télétravailleurs, la pollution sonore a des répercussions sur leurs comportements et dégrade leur qualité de travail”.

Menace la santé et la performance

Ce constat est tout sauf neutre car, “parmi les personnes gênées par les nuisances sonores au travail, la très grande majorité s’accorde à affirmer que celles-ci ont des répercussions sur leur travail et leur santé que ce soit leurs comportements tels que la fatigue, la nervosité ou l’agressivité (84 %), la qualité de leur travail (73 %),l’équilibre général de leur santé (73 %) ou l’apparition de troubles auditifs (65 %)”. Lire la suite

Webinaire de l’INRS : découvrir l’évaluation des risques chimiques avec Seirich

Comment entreprendre une évaluation des risques chimiques ? Avec quel outil ?

Pour répondre à cette question, l’INRS a organisé le 19 novembre 2020 un webinaire pour les nouveaux utilisateurs du logiciel Seirich, notamment tous ceux qui débutent dans la prévention des risques chimiques. L’objectif est de présenter ce que permet ce logiciel, ce que nécessite sa prise en main et son utilisation.
Référence INRS : Anim-258

Droit d’alerte et de retrait : ne pas confondre

Fiche pratique.

Lorsqu’une situation dangereuse pour la vie ou la santé des salariés apparaît soudainement, des décisions rapides s’imposent.

Les salariés concernés n’ont pas toujours la possibilité de demander conseil et doivent réagir dans l’immédiat. C’est pour cette raison qu’ils disposent d’un droit d’alerte et de retrait.


REPÈRES MÉTHODOLOGIQUES

Droit d’alerte :

Le Code du travail n’indique pas clairement que le salarié a le devoir ou l’obligation d’informer la direction lorsqu’il constate un danger grave et imminent.

Toutefois, l’obligation d’alerter avant d’utiliser son droit de retrait a été reconnue dans un arrêt de la chambre sociale de la Cour de cassation du 21 janvier 2009. Celui-ci précisait que, même verbalement, le salarié devait signaler immédiatement à l’employeur ou à son représentant toute situation de travail dont il avait « un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un danger grave ou imminent pour sa vie ou sa santé ». La consignation écrite est utile. Elle est toutefois uniquement imposée à titre de preuve.

 Droit de retrait :

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