A l’occasion du confinement, de nombreux salariés français se sont livrés à un exercice d’introspection portant notamment sur leur travail : quelle place occupe-t-il dans ma vie ? Répond-il à mes attentes ? Ne feraije pas mieux de lever le pied, de changer de métier ou d’employeur ?
Après un ouvrage consacré, en 2014, à l’Economie du bonheur, Claudia Sénik, professeur à l’université Paris-Sorbonne et à l’École d’économie de Paris, revient avec un essai vantant les ressorts et les bienfaits du bien-être professionnel.
Une question managériale
Dans ce contexte, le sujet du bien-être professionnel va nécessairement prendre une nouvelle importance pour les entreprises désireuses de disposer de salariés fidèles et engagés. Raison de plus pour se plonger dans l’ouvrage que lui consacre Claudia Sénik.
Codirectrice de l’Observatoire du bien-être, l’auteur y démontre, données à l’appui, que le bonheur au travail des salariés contribue de façon significative à la performance des entreprises.
Les vrais ressorts du bien-être au travail
Mais pour atteindre ce Graal, encore faut-il en comprendre ses ressorts ? À l’issue de la lecture, on comprend que ce n’est pas aussi mystérieux qu’on ne l’imagine parfois. En effet, sans surprise, le bien-être est notamment dopé par la confiance entre collègues et dans la hiérarchie, par l’autonomie et l’espoir de promotion. En revanche, de façon symétrique, il décline avec la pénibilité, l’exposition aux risques professionnels et les horaires atypiques.
Pas de bonheur sans prévention des risques professionnels Lire la suite →