Pas question toutefois d’en déduire qu’il faudrait d’urgence recruter un « chief happiness officer » ou installer un flipper dans la salle de repos… Car les ressorts du bien-être professionnel sont plus traditionnels.
Outre l’indispensable rémunération, ils placent en tête “la satisfaction du travail bien fait” (37 %), “la reconnaissance de la valeur de leur travail” (30 %). Enfin, preuve d’un certain bon sens, ils sont 35 % à penser que la raison d’être de l’entreprise, c’est avant tout de “servir ses clients” contre 12 % qui pensent qu’elle a d’abord vocation à “rendre le monde meilleur”. Autant de réponses qui tendent à penser que les entreprises soucieuses du bonheur de leurs salariés doivent avant tout leur offrir les conditions nécessaires à l’accomplissement d’un travail de qualité.
Pour aller plus loin : “Bonheur, sens du travail et raison d’être : le regard des salariés français sur l’entreprise”, sondage Ifop pour Philonomist, janvier 2020.