Covid-19 : prévenir une “troisième vague psychiatrique”

“La troisième vague psychiatrique est là”, alertent les psychiatres Rachel Bocher,  Serge Hefez, Marion Leboyer et Marie-Rose Moro, conjointement avec la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury. Pour se protéger de cette vague, les entreprises sont incitées à prévenir plus activement les risques psychosociaux (RPS).

Chacun peut le vérifier dans son entourage personnel et professionnel : si les Français avaient plutôt bien encaissé le choc du premier confinement, l’annonce du second leur a porté un très sévère coup au moral.

21 % des Français en état dépressif

Selon l’enquête nationale CoviPrev qui suit l’état psychologique de la population, à la mi-septembre, quelque 21 % des Français présentaient un état dépressif.  Bien sûr, cette dégradation frappe plus particulièrement les populations les plus fragilisées par la crise sanitaire, mais, comme le souligne Serge Hefez, psychiatre à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, “tout le monde peut basculer ”car le mal-être est général.

Le monde du travail n’est bien sûr pas épargné. “L’entreprise se retrouve en première ligne car aux craintes pour la santé qui dominaient lors de la première vague épidémique, s’ajoutent maintenant une forte anxiété économique bien compréhensible”, analyse Philippe Mège, président d’Impact Prévention, une société spécialisée dans la prévention des risques psychosociaux (RPS). Lire la suite

Début d’année – C’est le moment de faire le point sur ses vérifications réglementaires

“Lors du premier confinement, l’Etat avait décidé du gel de la plupart des obligations de contrôles et vérifications réglementaires, puis de donner jusqu’au 23 août 2020 inclus, pour se mettre en conformité. Mais, depuis le 24 août 2020, aucune dérogation n’est plus accordée en la matière.”

5 raisons d’être bien à jour de ses vérifications réglementaires

  1. Protéger vos salariés, visiteurs, clients ou patients des risques d’accident.
  2. Prévenir les pannes, les dysfonctionnements, les risques incendie et la perte d’exploitation.
  3. Signifier à votre assureur que vous êtes conforme en cas d’accident ou de sinistre : l’assureur peut en effet décliner sa responsabilité en l’absence de vérifications réglementaires.
  4. Éviter une mise en demeure de l’inspection du travail avec un coût supplémentaire et un délai très court pour transmettre les résultats des vérifications (10 jours).
  5. En cas d’accident, la responsabilité du chef d’établissement peut être juridiquement engagée, au civil comme au pénal.
L’année 2020 aura obligé les entreprises à faire face à un état de crise sanitaire totalement inédit, tant par la gravité de son impact que par sa durée. Il est d’ailleurs probable que les contraintes perdurent en 2021. Pour autant, la vie économique doit continuer.
Si les entreprises ont dû s’adapter en urgence à cette situation, pour survivre vaille que vaille, elles doivent désormais s’organiser dans la durée et ne pas oublier leurs obligations réglementaires.

Un “état d’urgence” qui s’installe, hélas, dans la durée

Face à la crise, un premier état d’urgence sanitaire avait été instauré sur l’ensemble du territoire national le 24 mars 2020 avec la publication de la loi du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Il été prolongé jusqu’au 10 juillet 2020 par la loi du 11 mai 2020 et c’est sur sa base qu’a été décidé le confinement général du pays au printemps 2020. Lire la suite

A vos côtés pour relever les défis économiques et sanitaires de 2021 !


Chers clients, partenaires et lecteurs,

Voici maintenant presque un an, nous apprenions la découverte, en Chine, d’un nouveau virus dont nous ignorions encore l’immense impact qu’il aurait sur nos façons de vivre et de travailler.

Pour beaucoup d’entre nous, l’année 2020 restera dans les mémoires comme une année terrible. Et pourtant, simultanément, comment ne pas ressentir aussi de l’admiration pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs qui, dans l’épreuve de la crise, se sont montrées à la hauteur de défis sanitaires, humains et économiques sans précédent.

Avec le recul, on ne peut en effet qu’être impressionnés par le sens des responsabilités et l’esprit d’initiative dont les entreprises française ont fait preuve pour maintenir leur activité tout en assurant la sécurité et la santé de leurs salariés, leurs clients et leurs partenaires. Chacun doit en être conscient : elles ont pris plus que leur part dans le combat collectif mené contre la pandémie. Lire la suite

L’ergonomie au travail

Fiche Pratique.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent la première cause de maladie professionnelle. « Ils sont à l’origine de huit millions de jours d’arrêt de travail et représentent un coût annuel moyen de 800 millions d’euros pour les entreprises », selon la CRAMIF.

Si tous les salariés sont potentiellement concernés, la prévalence augmente avec l’âge et avec l’ancienneté dans l’entreprise. Dans ce contexte, l’ergonomie est une discipline qui se développe progressivement. De nombreux projets émergent pour accompagner les entreprises dans leurs démarches de prévention.

REGLEMENTATION

L’ergonomie n’apparaît pas dans le Code du travail en tant que telle mais son évocation est sous-entendue au détour de plusieurs articles :

– Article L4121-3 : « Évaluer les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs : choix des équipements de travail, aménagement ou réaménagement des lieux de travail ou des installations, définition de poste de travail. »

– Article R4541-4 : « Lorsque la nécessité d’une manutention manuelle de charge ne peut être évitée, l’employeur prend les mesures d’organisation appropriées ou met à la disposition des moyens adaptés… »

– Article R4541-5 : « Organiser les postes de travail de façon à éviter ou à réduire les risques, notamment dorsolombaires, en mettant à disposition des aides mécaniques ou des accessoires de préhension… »

L’ergonomie apparaît également à travers plusieurs normes :

– NF X 35‐109 : « Ergonomie. Manutention manuelle de charge pour soulever, déplacer et pousser/tirer. Méthodologie d’analyse et valeurs seuils. »

– NF EN 1005-4 (X 35-106-4) : « Sécurité des machines – Performance physique humaine – Partie 4 : évaluation des postures et mouvements lors du travail en relation avec les machines. » Lire la suite