Lorsque mon boss sera une intelligence artificielle

À mesure qu’elle progresse, l’intelligence artificielle suscite de nombreux fantasmes : certains y voient l’avènement d’une humanité augmentée tandis que d’autres redoutent, au contraire, qu’elle ne provoque sa perte.

Plus concret, Jean Philippe Couturier directeur de l’Exécutive MBA de Mines-Télécom Business School, s’est penché sur la façon dont ces innovations en plein développement vont nécessairement impacter nos façons de vivre et surtout de travailler. “L’intelligence artificielle, prévient-il, va changer nos vies au travail, notre métier, notre façon même de concevoir l’emploi dans le futur. Les transformations à venir s’accompagneront de grands changements dont un de taille : le déclin du manager.”

Cet ouvrage rappelle combien l’amélioration des conditions de travail repose aussi sur notre capacité collective à anticiper les changements, notamment technologiques.

Par Jean-Philippe Couturier, Éditions VA Press, septembre 2019, 170 p., 18 €.

Les télétravailleurs, pas plus heureux que leurs collègues ?


Le télétravail a fortement progressé ces dernières années. Parmi les cadres du secteur privé non agricole, 11,1 % le pratiquent régulièrement et 5,2 %, appelés “télétravailleurs intensifs”, au moins deux jours par semaine. Or, comme le révèle une étude de l’Insee, contrairement à une idée reçue, il ne se traduit pas nécessairement par un surcroît de bien-être professionnel(1).

“Le télétravail n’est ni bénéfique ni néfaste par nature. Comme tout type d’organisation du travail, il présente des avantages mais aussi des inconvénients qui, à l’instar de tous les risques professionnels, doivent faire l’objet d’une évaluation et d’actions de prévention permettant d’en tirer le meilleur parti.”

Exposition aux risques professionnels

Les télétravailleurs intensifs effectuent souvent des journées de travail plus longues. Ils sont “deux fois plus nombreux à travailler plus de 50 heures par semaine”. Surtout,  “leurs horaires sont plus atypiques”. Ils sont deux fois plus nombreux à travailler entre 20 h et minuit, six fois plus nombreux à avoir des horaires variables d’un jour à l’autre. Lire la suite

Nouveaux véhicules : les EDPM réglementés

En agglomération les EDPM doivent circuler sur les bandes ou pistes cyclables. En l’absence de pistes cyclables ils peuvent également circuler sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h et ne jamais rouler à plusieurs de front. Ils peuvent également circuler sur les aires piétonnes à condition de conserver l’allure du pas et de ne pas occasionner de gêne aux piétons.

Savez- vous ce qu’est un EDPM ?

Il s’agit d’un Engin de Déplacement Personnel Motorisé.

Sous ce vocable il faut comprendre trottinettes électriques, monoroues, gyropodes, hoverboards… Ce sont tous ces nouveaux engins de déplacement personnel qui depuis quelques années envahissent les rues et trottoirs des villes dans la plus parfaite anarchie.

A la suite de nombreux accidents dont certains mortels, les pouvoirs publics ont décidé de réglementer l’utilisation des EDPM et c’est ainsi que, depuis un décret du 23 octobre 2019, les EDPM font leur entrée au Code de la route. L’EDPM est défini à l’article 311-1 § 6.15 du Code de la route : L’engin de déplacement personnel motorisé est un véhicule sans place assise, conçu et construit pour le déplacement d’une seule personne et dépourvu de tout aménagement destiné au transport de marchandises, équipé d’un moteur non thermique et dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 6 km/h et ne dépasse pas 25 km/h. Il peut comporter des accessoires comme un panier ou une sacoche de petite taille. Lire la suite

Accidents au travail, un suivi indispensable

Accident au travail

Fiche pratique

Bien que la sensibilisation des dirigeants de société à la nécessaire prévention des risques soit en constante progression, les accidents au travail restent aujourd’hui encore une problématique importante. Parmi les secteurs les plus frappés se trouve celui des BTP. Lorsqu’un accident survient, le premier réflexe est de chercher un responsable et souvent la faute se porte sur la victime elle-même. Or, à défaut d’une enquête poussée, l’accident aura toutes les chances de se reproduire.

Le bon suivi des accidents au travail est donc indispensable à la prévention des risques.

En cas d’accident au travail, il est essentiel de réaliser l’enquête le plus tôt possible et de vérifier l’exactitude des éléments réunis.

REGLEMENTATION

Le Code de la sécurité sociale régit la question des accidents au travail (Livre 4). Aux termes de l’article L.411-1 de celui-ci, « est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail, à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ». Lire la suite

Entretien des véhicules : une nécessité et une obligation pour l’entreprise

Dans l’entreprise, le véhicule est un outil de travail dont l’entretien est une nécessité. Qu’il soit de service ou de fonction, il doit prioritairement garantir la sécurité du salarié qui l’utilise. Cette nuance a toutefois son importance en termes de responsabilité liée à l’entretien, notamment dans le cas d’un accident.

« L’employeur peut choisir de déléguer son entretien au salarié qui s’est vu confier un véhicule. Dans ce cas, il doit d’abord l’en avoir informé explicitement. En pratique, il est préférable de définir précisément, dans le contrat de travail, les conditions d’utilisation de ce véhicule et les obligations du salarié afférentes à celui-ci. » Elles peuvent également l’être dans le règlement intérieur de l’entreprise, dans des notes de service ou tout autre document remis au salarié.

Mauvais entretien des véhicules : qui est responsable ?

Le véhicule de société est un outil indispensable pour l’activité d’une entreprise.

Il suffit de jeter un œil sur les chiffres du marché d’entreprise (incluant les administrations, les loueurs longue durée et les sociétés hors automobiles), publiés par l’Observatoire du véhicule d’entreprise, pour noter que sa croissance ne faiblit pas. Avec plus de 818 000 véhicules, dont plus de 476 000 particuliers (VP) et 342 000 utilitaires légers (VUL), le marché progresse de 2,1 % cumulant au passage une troisième année record.

Quel que soit le nombre de véhicules que compte le parc automobile d’une entreprise, sa gestion doit être rigoureuse, notamment pour les phases d’entretien. Les avantages sont nombreux : étirer leur durée de vie, optimiser leur prix de revente, limiter les coûts directs ou indirects des pannes éventuelles sur l’organisation de l’activité et surtout garantir la sécurité de leurs utilisateurs. Si la question de la responsabilité peut se discuter, notamment dans le cas de la voiture de fonction, l’employeur est rarement épargné. Lire la suite