Radars et conduite sans assurance

On estime qu’actuellement, 700 000 véhicules non assurés circulent sur les routes en France.

Selon un rapport du Fonds de garantie des assurances, 30 873 personnes ont été victimes de conducteurs non assurés en 2018.

Lorsqu’un message d’infraction est constaté par un appareil de contrôle automatique, cela génère après contrôle un avis de contravention au titulaire de la carte grise. Dans le même temps le système automatisé va adresser le numéro d’immatriculation au FVA pour savoir s’il est bien assuré.

C’est un arrêté du 13 octobre 2004 qui a créé le système de contrôle automatisé. Le traitement automatisé est exploité par le centre national de traitement (CNT) qui est situé à Rennes et placé sous la responsabilité du ministre de l’intérieur. Le Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Rennes a seul qualité pour diriger l’activité de police judiciaire des agents et officiers de police du CNT. Lire la suite

Limiter les effets du travail de nuit sur la santé

Les personnes travaillant la nuit ou selon des horaires irréguliers sont exposées à des risques et à des pathologies spécifiques.

Troubles du sommeil et de l’humeur, affections cardiaques et digestives, mais aussi cancers et bien sûr accidents de la route… Tels sont les risques auxquels sont particulièrement exposées les personnes qui travaillent de nuit ou selon des horaires décalés ou atypiques.

Un salarié français sur cinq concerné par le travail de nuit

Or, ces rythmes de travail ne sont pas marginaux. Comme le rappelle le Journal de l’Environnement, “près d’un salarié sur cinq en France, soit près de cinq millions de personnes, a un emploi de nuit ou par équipe en alternance”. Ce mode d’organisation du travail s’est même répandu en raison de l’exigence croissante de flexibilité. “Ces rythmes sont courants dans de très nombreux secteurs, comme l’hôpital, l’industrie, le nettoyage ou les hypermarchés. Et force est de constater que ces situations se sont accrues ces dernières années, parallèlement à la diminution de la durée annuelle du temps de travail”, souligne la Mutualité française (www.mutualite.fr).

Troubles du sommeil et accidents du travail Lire la suite

Souffrance au travail : les patrons aussi !

“Les facteurs de mal-être qu’on applique habituellement aux salariés peuvent très bien s’appliquer aux patrons PME : surcharge de travail, stress, incertitude sur l’avenir, sentiment d’isolement.”

“J’ai fait un burn out l’année dernière. J’ai eu une absence au volant. Je me suis arrêté à un stop et j’ai redémarré au moment même ou une voiture arrivait. Je l’ai percutée et je ne m’en souviens pas. J’aurais pu tuer quelqu’un. J’ai dû m’arrêter huit jours. Pour une fois dans ma carrière, c’était un arrêt forcé, un arrêt que je n’avais pas prévu. Ça m’a mis un coup incroyable. Ma tête a été contrainte de lâcher. Du coup, le corps a pris toute sa place. J’ai eu mal partout. Je devais m’arrêter trois fois pour monter un escalier, j’étais comme une vieille”,

confie une jeune patronne de PME au quotidien Libération. C’est le genre de témoignages que recueille Olivier Torrès depuis qu’il a entrepris de créer un observatoire de la santé des dirigeants de PME.

Une “souffrance inaudible”

Pour cet enseignant-chercheur en gestion et management à l’université de Montpellier et à l’EM Lyon, il s’agit de faire tomber un tabou. “Les médecins et sociologues spécialisés dans la souffrance au travail partent de l’idée qu’elle vient d’un rapport de domination : le patron étant le dominant, il ne peut souffrir.” Or, ils souffrent bien ! Mais cette souffrance est “invisible”. D’abord parce que les patrons rechignent eux-mêmes à l’avouer tant ils ont été élevés dans le culte de la performance. Ensuite parce que “les chefs d’entreprise ont, historiquement, refusé de rentrer dans un système social de médecine au travail”. Résultat : il n’y a pas de statistiques les concernant et “personne ne connaît leurs pathologies”.

Des pathologies encore mal connues Lire la suite

L’entreprise face à la toxicomanie

De nombreuses entreprises s’alarment de l’augmentation de la consommation de drogue sur le lieu de travail et de ses conséquences sur la santé et la sécurité des salariés.

“La consommation de cannabis est aujourd’hui presque banale pour toute une partie de la population, puisqu’on estime que 1,2 million de Français en fument régulièrement, particulièrement les jeunes. De telle sorte que la substance a fait son entrée dans l’entreprise avec le rajeunissement des salariés.”

“Il est fréquent que je fume un joint de cannabis après le déjeuner, et encore un autre l’après-midi pendant ma pause. Pour moi, c’est aussi naturel que de prendre une cigarette.” Relaté par le Parisien Économie, le comportement de Paul, employé dans un centre de tri postal, est loin d’être marginal. Selon une récente enquête menée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), près d’un tiers des DRH des entreprises de plus de 50 personnes jugent de plus en plus préoccupant les problèmes de cannabis au travail. Lire la suite

Octobre 2019 – Altersécurité n°156

Éditorial – Pas de culture de prévention sans évaluation des risques au sein des entreprises.

Dossier du mois – Richard Fuhrmann : “Le Sauveteur secouriste du travail contribue à diffuser une culture de prévention parmi ses collègues.”

Veille du mois –Tout au long de la vie – La formation au service de la culture de prévention.

Ressource du mois – Séminaire national 2019 de Pôle Prévention.



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