Mars 2016 – Altersécurité n°117 – Prévenir le burn-out.

  • Editorial – Prévenir le burn-out
  • Analyse – Formation à la sécurité. Définir le programme à l’aide du document unique
  • Dossier du mois – Maladies professionnelles : hausse du nombre de victimes après deux années de baisse
  • Ressource du mois – Flexaminator – Un jeu belge pour sensibiliser les jeunes aux TMS.


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Employeurs donneurs d’ordre : responsables pénalement des salariés de vos sous-traitants au titre de l’obligation de sécurité

Document unique sous-traitantExtrait de la lettre FOCUS de mars 2016 (SEPR / Pôle Prévention – 3, rue de Liège – 75441 Paris cedex 09)

Rappel – Tout employeur est tenu envers ses salariés à une obligation de résultat en matière de santé et de sécurité. Il est par conséquent toujours responsable civilement des accidents du travail ou des maladies professionnelles de ses salariés. L’employeur assume la réparation forfaitaire des dépenses réalisées par la Sécurité sociale, par le biais des cotisations sociales (le taux d’accident du travail calculé par branches, par unités de travail et pour les entreprises de plus de 20 salariés, par entreprise pour partie). En plus de cette réparation civile forfaitaire, l’employeur peut aussi être contraint d’assumer la prise en charge de tous les préjudices subis par la victime. C’est le cas lorsque l’employeur commet une faute inexcusable. La faute inexcusable est caractérisée par la situation où l’employeur « avait ou aurait dû avoir conscience du danger auquel était exposé le salarié, et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver ». Illustration : l’absence d’un DUER à jour et l’absence de mise en place d’actions de prévention alors qu’il existe des dangers, constituent une faute inexcusable. Lire la suite

La vérité sur ce qui nous motive

1507-1Qu’est-ce qui nous motive vraiment ? Quand sommes-nous les plus perfor­mants et épanouis ? Pour répondre à ces questions, Daniel Pink, journaliste et au­teur américain spécia­lisé dans l’analyse des mutations du monde du travail, s’est plongé dans une somme im­portante d’études et d’expériences scienti­fiques réalisées dans le domaine de la psy­chologie sociale.

À l’issue de cette enquête fouillée, il es­time que le taylorisme et l’organisation scientifique du travail, qui ont fait du prin­cipe punition/récompense le paradigme de la motivation, ne sont pas seulement dépassés mais inadaptés à la nature hu­maine. Leur défaut originel ? Ignorer “le besoin profondément humain d’apprendre, de créer et de s’améliorer sans cesse”. Au travers d’exemples concrets empruntés au monde de l’entreprise et présentés avec humour, il décrypte les trois véri­tables ressorts de la motivation humaine : “l’autonomie, l’envie d’être bon dans ce que l’on fait et le besoin de donner un sens à sa vie”. Lire la suite

Formation à la sécurité : définir le programme à l’aide du document unique

Formation document unique“Les chefs d’entreprise privilégient les formations à la sécurité pour leurs sala­riés”. C’est l’un des enseignements d’une en­quête sur “les formations à la prévention dans les entreprises artisanales du BTP”, réalisée par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) (1).

50 % des salariés ont suivi une formation à la sécurité

En effet, si seulement 23 % des dirigeants ont suivi au moins une formation à la sécu­rité dans les deux dernières années, c’est, en revanche, le cas de 50 % de leurs salariés. Les thèmes privilégiés pour les salariés sont le travail en hauteur, la conduite d’engins et la prévention du risque électrique. “Il s’agit de formations obligatoires bien connues des entreprises artisanales”, précisent les auteurs, en déplorant qu’à l’inverse “les formations à certains risques plus spécifiques (contraintes, bruit, risque chimique…) soient peu suivies, malgré les enjeux forts sur ces sujets”. Lire la suite

FLEXAMINATOR. Un jeu belge pour sensibiliser les jeunes aux TMS

FlexaminatorIl n’est jamais trop tôt pour sensibiliser aux TMS ! Partant de ce principe, divers organismes belges investis dans la prévention des risques professionnels, dont le Service public fédéral Emploi, ont développé un jeu de société permettant de faire connaitre aux écoliers et collégiens les troubles musculo-squelettiques (TMS).

Adopter les bonnes pratiques

Au fil du jeu, les participants découvrent l’origine des TMS mais aussi les réflexes et gestes à adopter pour réduire le risque d’en être affecté : “bien organiser son travail, utiliser de bons outils et de bonnes techniques, adopter de bonnes postures, etc.” Lire la suite