De nombreux dirigeants d’entreprise admettent “avoir certaines difficultés à identifier et gérer chez leurs salariés certaines situations comme les maladies physiques (49 %), les maladies psychologiques (48 %), les arrêts de travail courts (47 %) ou longs (46 %) ainsi que les accidents de travail (38 %).”

La sixième édition de l’Observatoire de la Santé piloté par la Mutualité française est, cette année, spécialement consacrée aux questions de santé au travail.

Large consensus sur l’importance des actions de prévention

Parmi d’autres enseignements, cette vaste enquête souligne que les questions de prévention des risques font l’objet d’un large consensus auprès de l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Du chef d’entreprise aux salariés, tous considèrent qu’il est crucial et bénéfique de prévenir les risques professionnels et d’améliorer les conditions de travail. À l’instar de 76 % des actifs français, ils s’accordent ainsi à penser que “l’implication des entreprises en faveur du bien-être au travail des salariés a des effets positifs sur la fidélité et l’engagement des salariés” Une donnée tout sauf anodine alors que de nombreuses entreprises sont confrontées à de graves difficultés de recrutement voire, dans certains secteurs professionnels, à des démissions à répétition…

Déficit d’information sur les questions de santé et sécurité

Hélas, un autre trait rassemble également les patrons et les salariés : le déficit d’information dont ils souffrent sur les enjeux de santé et de sécurité au travail. De nombreux dirigeants d’entreprise admettent en effet “avoir certaines difficultés à identifier et gérer chez leurs salariés certaines situations comme les maladies physiques (49 % indiquent rencontrer des difficultés à traiter ce type de situation), les maladies psychologiques (48 %), les arrêts de travail de courte (47 %) ou de longue durée (46 %) ainsi que les accidents de travail (38 %).” Plus globalement, les dirigeants confient aussi “se sentir aujourd’hui en manque d’accompagnement (de la part notamment des professionnels de santé comme la médecine du travail, 41 %) et en manque d’information, qu’il s’agisse des actions à mener pour améliorer la  santé des salariés au travail (36 %) ou ce que recouvre effectivement le mal-être au travail (30 %).”

La solution de l’accompagnement par un IPRP

Disons-le sans détour : il n’y a rien de choquant à ce qu’un chef d’entreprise se sente démuni pour évaluer et prévenir tout seul les risques professionnels dans son entreprise. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le législateur lui-même a prévu que les employeurs puissent se faire accompagner, sur ces questions, par des intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP) capables de leur apporter l’assistance et les conseils dont ils ont besoin pour faire face à leurs obligations. S’il y a une seule information à leur transmettre en priorité, c’est bien celle-ci ! Tout le reste en découlera.